Irak, mise en perspective
John McCain, sénateur de l'Arizona et candidat républicain à l'élection présidentielle, dans une interview au Monde
De plus en plus d'Américains, même s'ils pensent que nous aurions dû commencer par ne pas aller en Irak, pensent maintenant que cette stratégie réussit. Je suis absolument certain que nous sommes en train de réussir.
La guerre a tué des dizaines de milliers d'Irakiens et près de 4.000 Américains. Elle a coûté à l'administration américaine des centaines de milliards de dollars et a contribué directement et indirectement au renforcement de l'influence iranienne dans le Golfe.
Après l'approbation massive des débuts, elle a profondément divisé les Américains qui ne savent pas quand ni comment prendra fin la deuxième guerre la plus longue de leur histoire moderne, après celle du Vietnam.
John McCain n'a visiblement pas la même définition que moi du succès.
2 commentaires:
Bof, en même temps les américains peuvent pas se retirer de l'Irak maintenant hein. Je suis d'accord sur le fait "maintenant qu'on y est, faut qu'on finisse". Laisser l'Irak tel qu'il est maintenant est une mauvaise idée, donc faute de mieux, les USA restent dans le bourbier.
Faut noter aussi que McCain ne peut pas trop contester ce qu'a fait Bush avant lui, sinon l'électeur moyen se demanderait pourquoi voter républicain.
C'est vrai que maintenant cette guerre du Golfe 2 a duré plus longtemps que la WW I...
Personnellement dans l'interview, cette phrase me choque plus "L'Amérique doit montrer qu'elle sait écouter tout en détenant le leadership", surtout quand on voit qu'à force de si bien écouter et de se croire centre du monde, les US prennent une grosse claque en finance. Cela me fait penser au fameux "Jusqu'ici tout va bien" dans "La Haine".
Tant que tu es dans les sujets à controverse, tu devrais également aborder le réchauffement climatique...
Je conteste pas le fait qu'un retrait immédiat des forces US en Irak serait extrêmement problematique, mais de là à dire qu'ils sont en train de réussir, je pense qu'il y a une marge...
Et par rapport aux considérations financières et à l'endettement croissant des US, il est évident que ça va un jour finir par se retourner contre eux. La question est de savoir quand, et quelles conséquences ca aura sur l'économie mondiale.
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