lundi 28 avril 2008

Apocalypse now...

Hop, mon cerveau étant un peu en surchauffe ces derniers temps, je me surprends parfois à faire des petite réflexions économico-situationnelles sur l'actualité récente. Comme par exemple sur cette secte orthodoxe qui s'est retranchée sous Terre dans l'attente de l'apocalypse (je vous avez prévenu, je sais vraiment pas pourquoi j'ai réfléchi par rapport à ça...).

Si on prend l'hypothèse d'une Apocalypse dans l'idéologie chrétienne, et celle d'un prophète/voyant qui l'annoncerait, on aboutit rapidement à un jeu de possibilités à 4 cases.

La première, et c'est celle suivie par nos adeptes, est celle où l'Apocalypse arrive réellement après avoir été annoncée. Dans ce cas, on peut considérer que les personnes qui ont suivi la prophétie possèdent, dans l'Au-Delà, un avantage par rapport à celles qui ont poursuivi leur vie comme si de rien n'était. Par conséquent, la réalisation de la prophétie procure un bien-être aux adeptes, disons d'une valeur de 5.


La seconde possibilité est qu'aucune personne n'ai sentie arriver l'Apocalypse, et que tout le monde se trouve sur un "pied d'égalité" vis-à-vis de la fin des temps. Dans ce cas, personne n'obtient de bien-être particulier, donc une valeur de 0 pour cet événement.


La troisième possibilité est celle où personne n'annonce d'Apocalypse et où effectivement, le monde continue de tourner. C'est plus ou moins ce qui se passe chaque matin depuis votre naissance, et vous n'en tirez pas de bien-être particulier. Sauf si certains d'entre vous se réjouisse chaque matin que le monde existe toujours. Mais c'est un autre débat. Pour ce cas là également, le bien-être lié à l'événement est nul.


Finalement, on arrive à la quatrième situation, qui a déjà eu lieu un certain nombre de fois dans l'histoire récente (Paco, si tu me lis...), à savoir celui où le prophète se trompe. Dans ce cas là, non seulement sa crédibilité est plus que sérieusement remise en question, mais il perd également tout le bien-être qu'il aurait pu accumuler en vivant normalement. Dans notre cas, on peut considérer que vivre sous Terre est une perte de bien-être conséquente. On peut aussi considérer que ses fidèles risquent de perdre leur foi, ou du moins de la voir altérée. Ainsi, on attribuera -10 de bien-être pour la réalisation de cet événement.



A l'aide de ce tableau, on voit bien les 2 situations qui s'offrent au prophète qui vient de découvrir l'Apocalypse, et on se rend compte que pour chacun des cas, il est moins risqué de ne pas annoncer l'Apocalypse, afin de minimiser les pertes liées à sa non-réalisation. Au mieux, si l'on réalise une prophétie, il vaut mieux la garder pour soit, et limiter ainsi l'impact d'une non-réalisation.

C'est tout ce que je voulais dire...

In my ears: Adele

Adele, c'est un peu la sensation du moment. On en parle ici, et aussi . Et à raison. Adele, c'est un peu Amy Winehouse sans drogue, ou une Duffy qui viendrait d'Angleterre, avec une soul jazzy parsemée d'une pointe d'accent British extrêmement plaisante. Mais certains morceaux, comme Chasing Pavements sont dans un registre plus pop, ce qui fait de 19 un album très agréable à écouter.

Bon, je me trouve maintenant confronté à quelquechose d'inédit jusqu'à présent. Au fur et à mesure de la rédaction de ce billet, j'ai rapidement parcouru l'album pour vous trouver une chanson représentative. Mais je suis incapable d'arrêter mon choix sur une chanson en particulier. Ce qui confirme ce que j'ai dit plus tôt: aller plutôt écouter tout l'album pour vous faire une réelle idée de ce qu'Adele peut produire.


Adele - Chasing Pavements

mardi 22 avril 2008

In my ears: Kami District

En ce moment, j'écoute en boucle le dernier album de Kami District, All men are strange.

C'est peut-être est une de mes découvertes musicales les plus déroutantes que j’ai pu faire. Kami District a surement composé l’un des albums les plus atypiques du rock indie, avec une moyenne supérieure à 10 minutes le titre. Ainsi All men are strange comporte seulement 5 pistes qui en font, pour ma part, le meilleur album de cette année 2008.

Bon, plus sérieusement maintenant. Kami District n'existe pas, j'avais juste un peu de temps à perdre, et j'ai décidé de faire le jeu de l'Album cover generator, découvert chez zeni. Mais avouez que vous y avez cru quand même (même pas un peu ? ah, bon, ben tant pis alors ...).

La règle est assez simple:

1. http://en.wikipedia.org/wiki/Special:Random

Le premier article qui sort est le nom de votre groupe.

2. http://www.quotationspage.com/random.php3

Les 4 derniers mots de la dernière citation seront le titre de votre album.

3. http://www.flickr.com/explore/interesting/7days/

La 3ème photo, quelle qu'elle soit, sera votre pochette d'album !

4. Laissez la magie de Photoshop opérer, et vous avez votre pochette d'album !

Pour ceux qui voudraient mes sources: photo (le reste du portfolio est superbe !), groupe et album. Et pour la description, j'ai rien inventé, ca vient . Je vais écouter ça du coup...

lundi 21 avril 2008

Le Roi Heenok en prison...

T'entends ou quoi ? Les choses se passent à fond à Montréal. L'arrestation du Roi Heenok, t'entends ?


PS: Il est appréciable de noter que comme d'autres illustres artistes tels que Kamaro ou Billy Crawford, Roi Heenok semble être inconnu dans son pays d'origine... Mais en Europe, il est "très très très connu" (merci Jean-Pierre Alamy) !

Via

dimanche 20 avril 2008

Les joies du référencement

Ceci est un article écrit rapidement entre 2 révisions d'exams... D'ailleurs il  est peu probable qu'il y ait beaucoup d'activités sur GMF d'ici vendredi prochain... Désolé.

Une des joies du blogueur (bon joie est un bien grand mot, petit plaisir sera sûrement plus approprié). Un des petits plaisirs du blogueur, c'est d'analyser ses rapports Google Analytics pour découvrir qu'hier, il a eu 3 connexions de plus que la moyenne ou qu'un de ses visiteurs s'est connecté depuis l'Oklahoma.

Mais le truc vraiment marrant, c'est de voir quels mots-clés ses visiteurs ont tapé pour arriver sur son blog. Et comme mon blog est a) très jeune b) très peu connu c) très peu référencé,on tombe vite sur des résultats un peu folkloriques.

En l'occurence, plus de la moitié des visites qui viennent de Google sont en rapport avec un chef d'oeuvre de mécanique moderne, à savoir la 103 SP de Roro. Avec une préférence pour le mot-clé "skyblog de 103 tuning" qui me va droit au coeur.

Sinon j'ai aussi une recherche sur Electrocity dont on a parlé ici il y a quelque temps avec un intitulé sympa sur le mode "tiens-si-j'écrivais-une-phrase-dans-la-barre-de-recherche-pour-voir-si-ca-marche" : jeu flash comme sim city electrocity en français. En espérant qu'il ait trouvé son bonheur depuis.

Bon sur ce je vous laisse, je pars monter un skyblog sur les 103 SP et les Boosters.

mercredi 16 avril 2008

Des pratiques sexuelles déviantes

Du grand n'importe quoi...

Via

mardi 15 avril 2008

Paris sous l'Occupation

Pas énormément de temps pour bloguer en ce moment. Mais en attendant, je vous conseille la lecture de cet excellent article de Laurent Gloaguen. Certes, l'occupation allemande n'est peut être pas le sujet le plus joyeux de l'histoire de France, mais l'article a le mérité d'être très bien écrit et documenté.

dimanche 13 avril 2008

In my ears: Rufus Wainwright

Je conviens volontiers que la chanson qui va suivre, à savoir l'Hallelujah de Leonard Cohen reprise par Rufus Wainwright, est peut être pas la chanson la plus joyeuse de la Création. Mais je suis retombé dessus par hasard la semaine dernière, et je suis toujours fasciné par la puissance que Rufus Wainwright arrive à mettre dedans. Néanmoins, si vous vous sentez suicidaire, déprimé ou que vous avez un coup de blues, passez plutôt votre chemin.


Rufus Wainwright - Hallelujah

Et en spécial dédicace, le live de l'original. Un chef d'oeuvre de réalisation, avec les choristes qui sortent la tête du décor, la machine à vent qui fume plus que la 103 SP de Roro, et une attitude scénique irréprochable (le fameux hop-je-tourne-le-dos-à-la-caméra-pour-chanter-avec-les-choristes-style).


Leonard Cohen - Hallelujah

jeudi 10 avril 2008

103 SP: Skyblog-mécano

Avant la lecture de ce billet, je préconise le lancement de ce morceau. Ca devrait vous mettre dans l'ambiance.


MC Circulaire - 103 SP

Bon je sais que c'est pas cool, mais le skyblog bashing, ça défoule (et d'abord je suis pas le seul à faire ça). Mais j'ai tellement kiffé ma rasse lolilool sur un Skyblog qu'il fallait que je partage ça.

Bon pour faire rapide, Romain (ou Rodrigue, Robert ou tout autre prénom commençant par Ro), 18 ans alias theroro06 "refais un blog a propos de [sa] mob: une 103SP". Mais si la 103 SP de notre jeunesse. On a tous eu un pote qui roulait sur cette mob, qui prenait les rond-points à contre-sens à 50 km, qui doublait sur la piste cyclable avec un pote sur le porte-bagages (d'ailleurs générallement on n'a plus trop de nouvelles de ce pote là...).

Donc Roro nous présente la bête avant son tuning de la mort, avec pas mal un petit historique super intéressant du genre :

La 103 SP de Roro

C'est une Peugeot 103 SP. Avant elle appartenait au mari de ma cousine. Elle a trainé dans un garage pendant une bonne paire d'années et elle a meme vecue une inondation! Je l'ai recue en decembre 2005. Y'a du travail! Apres un bon decrassage et l'ajout d'un carbu de 15 Dellorto et d'un pot la voila en etat de rouler. PS: Elle a demaré du premier coups!!

Et là, vous avez de suite senti que Roro, comme mécano, il déconne pas du tout. Il a de suite mis le carbu Dellorto, la référence de la mob, celui qui te permet de gratter les BW's au démarrage. Et dans la suite du blog, on voit qu'en plus des modifs moteur, avec entre autres changement des pistons, de la pipe d'admission, l'ajout d'un pot Conti pour plein de décibels en plus, Roro a des talents de carrossier !

Il a pensé à vous, et il a rajouté des accessoires de folie pour pouvoir se la péter à mort, du genre:
  • selle rabaissée (l'intérêt ?)
  • jantes en blanc avec marque des pneus peinte au Typex commes les pros
  • barre de renfort, il en aura bien besoin si il tente un face-à-face avec une voiture
  • guidon Z-barre, le fameux (j'ai aucune idée de ce que ça peut être)
  • Retro F1 (et le volant d'Alain Prost ?)
  • béquille latérale ("la centrale c'est pour les pédés")
  • et pleins d'autres trucs utiles comme des feux arrière ou des poignées
Ensuite Roro envoie sa 103 SP au stand peinture, qu'il a amenagé avec amour dans son garage, pour habiller la belle d'un robe rouge métallisé du plus bel effet :

Au final, on a une super 103 SP, et normalement, vous vous êtes marré devant ce Skyblog d'anthologie pendant quelques minutes. Que demander de plus ? A part un néon rouge sous le cadre, bien entendu...


Merci qui ? Merci Roro !

mardi 8 avril 2008

Second Life: La fin d'une époque ou le début d'un nouveau Web ?

La plupart d'entre vous doit connaître Second Life, le métavers de Linden Labs (oui, je sais, c'est sûrement la première fois que vous lisez le mot "métavers". Pour faire simple, ça désigne juste un univers virtuel en 3D. Mais ca sonne vraiment bien non?).

J'ai personellement toujours un peu douté du réel potentiel de Second Life. Pas dans sa capacité à attirer des visiteurs et génerer du "buzz", mais plutôt dans sa capacité réelle à changer notre conception de l'Internet d'une part, et d'autre part dans son intêrét afin de créer des opportunités de commerce pour les grandes marques de la "vraie vie".

Cependant, quand on voit que de grandes entreprises comme IBM ou Google ont investit plusieurs millions d'euros pour obtenir une présence sous Second Life, on se dit qu'on a manqué quelque chose...

Mais l'actualité récente, avec le départ du CEO de Linden Labs, et de nombreux billets d'acteurs de la blogosphère, laisse à penser que je ne suis pas le seul à penser ça.

Parmi les principales critiques concernant le business model de Second Life, on retrouve entre autres chez Fred Cavazza toute la problématique liée à la prise en main du métavers. Et c'est à mon sens un des problèmes principaux de Second Life. Il y a une grande différence entre ce que le commun des mortels peut attendre d'une "représentation en 3D de l'Internet" et Second Life. Et cette différence se compte en minutes passées à créer son compte, télécharger en installer le logiciel client, personnaliser son avatar, prendre le logiciel en main, etc. Fred Cavazza estime ce temps d'accès initial à environ 40 minutes. Ce qui, pour un site Internet, ou une quelconque application du web 2.0 est long. Très long. Trop long peut-être.

Toujours d'un point de vue technologique, on notera que le rôle de pionnier de Linden Labs dans le développement de métavers grand public semble s'être retourné contre lui. Les bugs à répetition et la piètre qualité de la 3D, surtout en comparaison avec ce que ses compétiteurs directs peuvent offrir, ont directement affecté le succès grand public de Second Life. D'ailleurs, quand on voit des métavers comme Habbo Hotel, qui sont accessibles en ligne en quelques clics, on est en droit de se demander si toute cette 3D est réellement nécessaire... Une autre limite technologique au dévellopement de Second Life est peut être la création de nouveaux objets, qui peut être extremement complexe et déroutante pour l'utilisateur novice (et avancé d'ailleurs). Création d'objets qui est d'ailleurs un élément essentiel du business model de Second Life, puisque ces objets doivent ensuite être vendus, afin de créer des flux monétaires en Linden dollars.

Un autre aspect intéressant est la façon dont le logiciel s'est développé et a été connu du grand public. En effet, Second Life a pendant longtemps été la cible d'un "buzz" marqué de la part de tous les médias. Mais comme l'observait le SL Business Review, le bruit autour de Second Life semble s'être considérablement réduit, et l'attention du grand public et des médias s'est logiquement reportée vers un autre sujet (en l'occurrence Facebook).

C'est pour toutes ces raisons (et quelques autres d'ailleurs), que le Times a classé Second Life parmi les 5 pires sites Internet du Web . Sans aller aussi loin, je pense que ce qui fait l'intérêt de Second Life, c'est son concept. Et que la représentation d'un métavers par l'interface de Second Life ne satisfait pas les demandes du plus grand nombre d'utilisateurs. En d'autres termes, bien que l'idée d'un métavers soit séduisante, les barrières actuelles à son utilisation (basique et avancée) sont trop grandes pour que le modèle fonctionne encore longtemps.

En reprenant la Hype Cycle de Gartner, on peut considérer sans prendre trop de risques que Second Life se trouve actuellement dans une phase de désillusion, où les innovations quittent le devant de la scène car elles n'arrivent pas à atteindre les exigences du plus grand nombre. La question qui se pose maintenant pour Second Life est de savoir si, grâce à un travail de fond sur leur plateforme, Linden Labs est capable de sortir de cette phase pour atteindre la phase d'éclaircissement, synonyme de stabilité future, ou si le projet est par définition trop limité par ses aspects pionniers. Auquel cas on assisterait à la naissance du Netscape du Web 3D.

dimanche 6 avril 2008

In my ears: Black Gandhi

Avec l'arrivée des beaux jours (peut importe ce que la météo dehors, sur mon calendrier c'est le retour du printemps !), je commence à réécouter un peu de reggae ensoleillé. Black Gandhi est un groupe espagnol de Barcelone qui nous propose des vibes rythmés avec des accents sud-américains, ce qui apporte une touche d'originalité au reggae anglophone qu'on a l'habitude d'entendre.

Black Gandhi - Pateras

vendredi 4 avril 2008

International Night

Comme je vous en parlais plus tôt, hier soir j'avais quelques projets assez sympa. En l'occurrence, des projets culinaires. L'association d'alumni de mon école, et quelques étudiants étrangers avec du temps à perdre beaucoup de bonne volonté, avait organisé une "international night".

Le concept était assez simple: chaque pays organise une table avec des spécialités culinaires locales, et accessoirement un peu de déco et une présentation Powerpoint pour avoir un petit support de discussion. Au final, on comptait neuf pays/régions, à savoir: Espagne, Amérique latine, Allemagne, Chine/Singapour, Nord de la France, Sud de la France, Scandinavie et USA.

Sans trop savoir comment, je me suis retrouvé à organiser la table du Sud (j'allais pas faire la Scandinavie en même temps...). Du coup, on avait prévu pas mal de petites choses sympa, dont tapenade, caviar d'aubergines, tarte à la moutarde, fougasse sucrée d'Aigues-Mortes, brassadeaux de Provence et j'en passe. Le tout sur un fond de musique des férias. Que du bon.

Et comme on pouvait s'y attendre, la soirée fut excellente. Pas mal de mines réjouies par notre cuisine, des discussions intéressantes, un fond sonore plaisant assuré par le Big Band de l'école et un rugby d'anthologie dans la cour de l'école. Que du bon je vous dit.





UPDATE: Les photos !

La table (avant le début des hostilités)


La caricature qui fait la différence entre une table bien décorée, et une table bien décorée with attitude.


Votre serviteur au milieu d'une présentation (devant un parterre d'Allemands captivés :-) )

mercredi 2 avril 2008

In my ears: Duffy

Un peu de boulot ces derniers temps, et un double projet pour demain (avec sûrement des nouvelles/photos bientôt...), donc pas trop de temps pour bloguer.

Il va vous falloir patienter avec un peu de pop/soul, un mélange de Corine Bailey Rae et d'Amy Winehouse : Duffy. Qu'on risque d'ailleurs de pas mal entendre dans les mois à venir...


Duffy - Warwick Avenue

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