Nouveau thème, nouvel en-tête, nouveau lecteur

Envie de changement dans pas mal de domaines, notamment en ce qui concerne ce blog. Donc nouveau thème, nouvel en-tête (je fais un effort pour éviter les mots template et header). C'est plus sobre, plus épuré. Mais bon si ça ne plaît pas, ou si finalement je me lasse de ces tons de gris, j'en changerai.

Apparition aussi du lecteur de chez Fairtilizer pour que vous puissiez écouter mes sélections musicales du moment. A ce propos, je devrais sortir un In My Ears en total exclu, étant donné que l'artiste en question n'est même pas signée.

Fairtilizer: le test !

Depuis la fin de radio.blog et la restriction de pandora aux seuls internautes américains, la plupart des gens se sont mis à la recherche d'un nouvel endroit pour écouter - et surtout pour découvrir - de la musique. Certains se sont tournés vers last.fm, d'autres vers deezer.

Mais je dois dire que je n'ai vraiment accroché à aucun de ses services, ou du moins pas autant que je n'étais fan de pandora. C'est du coup avec le plus grand intérêt que je me suis penché vers fairtilizer.

Comme ses concurrents, une brève inscription est nécessaire, afin de permettre la création d'un profil, et à terme d'un réseau social entre les amateurs de musique. Un détail intéressant qui saute aux yeux dès l'inscription est l'option offerte aux artistes et labels d'ouvrir un compte spécial. Et c'est cette option qui laisse découvrir le but principal de fairtilizer: la découverte de nouveaux artistes.



Au niveau de l'interface d'utilisation, la fenêtre est partagée en 2 volets: le lecteur à gauche, qui, chose exceptionnelle et ô combien agréable, ne se ferme pas quand on navigue sur le site. C'est en effet un des points que l'on pouvait reprocher à radio.blog, où le son se coupait dès que l'on ouvrait par mégarde un nouveau lien dans la même fenêtre. A droite, le volet d'exploration, où l'on trouve un liste de morceaux que l'on peut classer par genre musical, origine géographique et par popularité (Upcoming pour les découvertes, Charts pour les morceaux plus connus). Ou mélanger ces trois critères afin de découvrir les dernières nouveautés de la pop électro anglaise.

Pour finir, l'utilisateur a la possibilité de marquer ses chansons favorites, ce qui a pour effet de faire progresser le morceau en question dans les charts, et qui lui permettra de retrouver plus tard les morceaux qu'il a aimé. Les playlists sont aussi un bon moyen de regrouper ses morceaux préférés par thème.

En conclusion, fairtilizer est une solution musicale extrêmement innovante, esthétiquement bien réalisée et particulièrement ergonomique. Il ne reste plus qu'aux utilisateurs à découvrir la prochaine Duffy ou les prochains Hoosiers pour asseoir définitivement une notoriété à ce site.

En bonus exclusif, ma playlist de reprises découvertes sur fairtilizer (si certains sont intéressés, mon nom d'utilisateur est ... suspens ... ThibD ):

In my ears: The Dodoz

C'est l'été, et je passe un peu moins de temps que d'habitude à écouter de nouveaux groupes (c'est mal, je sais, mais bon la flemme, vous savez...). Mais je suis tombé complètement par hasard sur The Dodoz, un groupe post-punk / indie (j'invente pas, ça vient de leur MySpace) des plus appréciables.

Clip "Do You Like Boys?"
Et si vous êtes vraiment intéressés par le groupe, je vous conseille d'aller jeter un œil au reportage qu'OC-TV leur a consacré. Et si vous n'êtes toujours pas convaincu, je précise qu'ils viennent de Toulouse. Tout est dit.

La fin

C'était un des premiers blogs que j'ai commencé à suivre régulièrement, avant même d'avoir une page Netvibes ou d'utiliser les flux RSS. Et Versac a posté hier son dernier billet.
Plusieurs raisons, dont notamment les conséquences du statut de blogueur influent, expliquent son geste. Mais il faut dire qu'on sentait depuis quelques mois maintenant que le coeur n'y était plus...
La blogosphère perd pour moi un de ses membres les plus importants, mais l'optimisme m'oblige à penser que personne n'est irremplaçable.

PS: Pendant ce temps, le e-consultant organise un concours à la con pour refiler des bouteilles de lotion aphrodisiaques. Concours auquel je risque fort de participer :) .

Pouvoir d'achat

Je ne sais pas si vous avez le même sentiment que moi, mais j'ai l'impression d'entendre le mot "pouvoir d'achat" de manière assez fréquente ces derniers temps. Dans les journaux, les publicités à la télé, sur Internet, dans les discussions. Le pouvoir d'achat est omni-présent.

Et ce n'est pas près de s'arrêter, puisque François Fillon, qui considère le pouvoir d'achat comme "une préoccupation légitime" des Français, a donné le coup d'envoi il y a quelques semaines d'une campagne d'information qui durera jusqu'au 11 juillet. Campagne qui couvre tous les grands médias contemporains (journaux, télé, web), pour informer les Français des mesures prises à ce sujet. Tout celà pour la modique somme de 4,33 millions d'euros. Seulement. D'ailleurs l'ensemble de ces mesures sont accessibles sur www.mesurespouvoirdachat.gouv.fr.

Mais pour autant que je me souvienne, cette obsession du grand public pour le panier de la ménagère n'était pas forcément autant prononcée avant l'élection de Nicolas Sarkozy. C'est en tout cas l'impression que j'ai.

Ma question est donc la suivante: le pouvoir d'achat serait-il un thème en vogue, facile d'accès pour tout un chacun, et par conséquent un projet potentiellement intéressant pour l'équipe présidentielle actuelle ? Ou était-ce, comme le laisse sugérer M. Fillon, "une préoccupation que nous avons clairement identifiée pendant la campagne présidentielle de 2007 et pour laquelle, sous l'impulsion du président de la République, nous n'avons cessé de nous mobiliser" ? Ou encore une action démagogique de la part du Président, qui compenserait certaines réformes impopulaires par des actions allant dans le sens du peuple ?

Intolérance et Internet

Au début de cette décenie, le Net était quasiment systématiquement décrit comme un espace de libertés, un eldorado où tout le monde pouvait s'exprimer sans craindre la censure. Et ce phénomène n'a cessé de s'amplifier avec le "web 2.0" et l'avénement des blogs et autres forums de discussion.

Pour autant, il semble que le web que l'on connaît soit aussi pour certains une tribune pour transmettre des idées que certains qualifieront d'homophobe et réactionnaires. C'est par exemple le cas de Jeremie Berrebi, dont le twitt d'hier pouvait laisser plus d'une personne songeuse:

Gay Pride in Jerusalem tomorrow :-(

Ca a le mérite d'être clair. L'explication se trouve dans ce billet, et l'intéressé explique tour à tour qu'il n'est pas homophobe, qu'il s'oppose catégoriquement à toute forme de manifestation publique, ainsi qu'à toute forme de publicité mettant en scène des corps nus. Mais sa revendication primaire tien au fait que Jerusalem est une ville sainte, et que par conséquent, l'homosexualité étant proscrite par les religions, une Gay Pride n'a pas lieu d'y tenir place.

Pour réponse, je vous invite à aller lire le billet d'Embruns sur la question, qui, avec son style toujours un peu provocateur (la dernière phrase m'a fait bien rire), a le mérite de soulever les bonnes questions: Pourquoi Jerusalem n'est-elle pas une ville où une Gay Pride aurait sa place ? Pourquoi la sanctuarisation de la ville justifie-t-elle l'interdiction d'une telle représentation, ainsi qu'un contrôle religieux de ce qui s'y passe ? Et d'une manière plus générale, Jerusalem doit-elle être considerée avec un statut à part parmi les villes d'Israël ?